LES DISTILLERIES DE RHUM
DE
GUADELOUPE ET MARIE-GALANTE
Lorsque l'on évoque la Guadeloupe on pense immédiatement à Marie-Galante ! Ces deux îles sont inséparables pour tout amateur de rhum.
L'Histoire du rhum en Guadeloupe a débuté par celle des domaines sucriers.
Tout débute en 1654 lorsque Charles Hoüel, gouverneur de la Guadeloupe, accueille 900 planteurs néerlandais des Provinces-Unies qui fuyaient la guerre qui faisait rage dans le Nord du Brésil. Les cultures de tabac, coton, café, cacao ou encore de l'indigo font place petit à petit à celle de la canne à sucre avec à la fin de la moitié du XVIIIème siècle 278 sucreries dénombrés !
Mais il faudra attendre la seconde moitié du XIXème siècle pour voir les premières distilleries apparaitre :
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74 distilleries en 1932
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plus que 55 distilleries en 1939 suite à la concurrence du sucre de betterave et à la fusion d'un certains nombre de distilleries
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aujourd'hui on ne compte plus qu'une douzaine de distilleries en activité.
Partons à leur découverte !
Les distilleries de rhum de Guadeloupe
REIMONENQ
L'Histoire :
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1915 : Joseph et Fernand Reimonenq construise la distillerie à Sainte-Rose
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1916 : les premiers rhums sont produits
La Technique :
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Le domaine possède 20 ha de culture de canne à sucre, un musée du rhum et deux galeries magnifiques : une sur les papillons et les insectes du monde et une autre sur les grands voiliers anciens !
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La distillerie possède une colonne à double échangeur thermique permettant une distillation à haut degré et forte rectification
DOMAINE DE SEVERIN
L'Histoire
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1928 : Henri Marsolle créé la distillerie sur le Domaine de Séverin sur les terres de Sainte-Rose au milieu des montagnes et d'une végétation luxuriante.
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1933 : construction d'un canal de 3 km de long qui permet d'alimenter une roue à aubes de 8 mètres de diamètre.
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2008 : les trois moulins permettant le broyage de la canne à sucre ne fonctionnent plus à l'hydraulique mais la roue est toujours en activité et permet d'oxygéner seize bassins regorgeant d'écrevisses ouassous, que l'on surnomme "roi des sources".
La Technique
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La distillerie Séverin est la distillerie la plus visitée de la Guadeloupe.
MONTEBELLO
L'Histoire
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1930 : La Famille Dolomie construit la distillerie Carrère sur les premiers reliefs de la plaine de Petit-Bourg.
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1966 : Jean-Marsolle rachète la distillerie
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1975 : la distillerie se modernise et s'équipe d'une colonne Savalle et d'une colonne Sofag et est rebaptisée distillerie Montebello.
La Technique
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La distillerie produit ses rhums à partir de pur jus de canne mais également de mélasse en provenance de la distillerie SIS Bonne-Mère à Sainte-Rose.
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Les cannes à sucre sont récoltées manuellement
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Autre particularité de la Distillerie Montebello, c'est l'une des dernières distilleries à utiliser des machines à vapeur. Elle opère en totale autonomie, en brûlant la bagasse, un résidu fibreux issu de la canne à sucre, pour produire la vapeur nécessaire à son fonctionnement.
PAPA ROUYO
L'Histoire
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2020 : Un collectif de planteur (les maîtres canniers comme aime à les appeler la distillerie) créée une micro-distillerie sur la route de Sainte-Claire et la baptise Papa Rouyo à la mémoire de Charles Albert Ruscade dont c'était le surnom et qui était le fils d'un planteur qui travailla toute sa vie sur une parcelle de canne au domaine de Portland sur la commune du Moule.
La Technique
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sélection variétale des cannes en fonction de la qualité du sol
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coupe manuelle des cannes
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fermentations longues
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distillation en alambic discontinu
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Le premier été après sa création, la distillerie a lancé deux de ses premiers rhums : un rhum blanc, pur jus de canne distillé en alambic, et un autre élevé sous bois, qui est un assemblage d'une sélection rigoureuse de cinq rhums agricoles distillés en Guadeloupe puis vieillis dans des fûts au sein des chais de la distillerie
LONGUETEAU
Une distillerie familiale et totalement indépendante :
La famille Longueteau est à la tête de sa propre distillerie, toujours indépendante, depuis 1895.
Cette distillerie est remarquable en plusieurs aspects :
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Elle est la plus ancienne distillerie en activité de Guadeloupe, toujours sous la houlette des Longueteau (5ème génération qui travaille sur les rhums de la distillerie)
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Elle a toujours su préserver son indépendance
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Elle est - fait unique en Guadeloupe - totalement autonome dans sa culture de cannes à sucre, produisant ainsi un "Rhum de récoltants" , « artisanal » au sens le plus pur du terme, et à forte identité végétale
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La distillerie maîtrise l’ensemble de la chaîne : agriculture, récolte, distillation et élevage. Sa dimension familiale s’étend à chaque étape de production du rhum : François Longueteau (père), est l’agriculteur du domaine. Il a fabriqué l’alambic à colonne lui-même dans les années 80. Nicolas (fils) est le maître distillateur, François (fils) est le maître de chai et Madame Longueteau supervise la diffusion des rhums en Guadeloupe
La canne chez Longueteau ; une recherche aromatique guidée par les parcelles
Il existe plus de 4000 variétés de cannes à sucre à travers le monde. On en dénombre une cinquantaine en Guadeloupe où l’industrie de la canne est le fleuron de l’économie locale. Chaque variété de cannes à la manière d’un cépage dans le vin doit être cultivée sur un terroir précis pour en tirer les meilleurs arômes.
Productrice de canne à sucre sur son domaine depuis 125 ans, la famille Longueteau a sélectionné deux variétés de cannes se mariant parfaitement au terroir basse-terrien :
- la canne rouge R579 :
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Molle et plus fibreuse, on l’appelle aussi « canne à distiller » pour son jus de canne riche en sucre.
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Elle est une des 3 variétés de cannes les plus utilisées en Guadeloupe.
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Profil du rhum: rond et subtil avec un bel équilibre aromatique autour de notes fruitées et florales
- la canne bleue B69-566 :
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Très typée « bambou » avec des reflets bleus et des feuilles sombres. Elle est riche en eau. Son jus va se distinguer par des notes végétales et une sucrosité équilibrée.
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C’est une canne plus exigeante, elle ne peut pas être cultivée sur tous les sols.
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Profil du rhum: vif, riche avec de la complexité autour de notes d’agrumes.
La notion parcellaire
Longueteau est précurseur avec cette notion de rhum « parcellaire » unique dans le monde du rhum. La famille Longueteau par l’étude et l’observation de son terroir a adapté le choix de variété de cannes à chacune des 12 parcelles de son domaine. Chaque combinaison de variété de cannes et de parcelles a pour but de sublimer l’expression de la canne et du terroir pour créer une alchimie parfaite.
Les 12 parcelles du domaine Longueteau
Chaque parcelle bénéficie d’un des quatre climats du domaine :
- Climat d’influence maritime : rhum à influence iodée et marine (parcelles 1,2,4)
- Climat de fort ensoleillement : rhum puissant et épicé (parcelles 5, 6 et 7)
- Climat de montagne et protégé du vent : rhum mentholé et végétal (parcelle 12)
- Climat d’influence humide : rhum souple, rond et fruité (parcelles 8 et 9).
Les parcellaires sont systématiquement travaillés de la même façon :
- 12 mois de réduction et de repos
- Une stabilisation à 55°. Du fait de son autonomie dans la culture de ses cannes, Longueteau est la seule distillerie de Guadeloupe à avoir la légitimité de proposer un comparatif entre les différentes parcelles du domaine. Les rhums blancs de cette collection sont de véritables rhums blancs de sommellerie parfait pour des accords de grande gastronomie. Longueteau est précurseur avec la première collection monoparcellaire et monovariétale sur le marché.
Avec une traçabilité optimale sur l’étiquette :
- Numérotation des bouteilles
- Date de récolte de la canne
- Date de distillation
- Date d’embouteillage
Cela a donné naissance à leur fameuse gamme "parcellaire" qui consiste à mettre en avant l’alchimie à un instant « T » de l’influence d’un terroir, d’une variété de canne à sucre, et d’une année de récolte.
La marque Papillon :
La distillerie Longueteau a lancé une marque annexe dont le nom fait référence au surnom donné à la Guadeloupe "l'île papillon" et a voulu viser le plus grand nombre de consommateurs en proposant des rhums de qualité à des tarifs très raisonnables ! Ces rhums sont réalisés à partir de trois variétés de cannes : deux en provenance du Domaine du Marquisat de Sainte-Marie (canne bleue et canne rouge) et l'une de Capesterre (canne jaune). A la différence des rhums Longueteau qui sont vieillis exclusivement en fûts de chêne français, les rhums Papillon sont élevées en fûts de chêne américain (neufs ou ex-bourbon). De nouvelles versions sont en cours d'élaboration !
BOLOGNE
L'Histoire
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1654 : La Famille Bologne , protestants du Dauphiné qui après avoir émigré aux Pays-Bas ont été chassés des colonies sucrières brésiliennes et de Martinique et se sont installés définitivement en Guadeloupe, construit l'une des plus grandes habitation sucrière de l'île !
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1830 : Le domaine est repris par Jean-Antoine Amé-Noël
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1887 : La distillerie est créée
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1932 : Louis Sargenton-Callard, véritable créateur de la marque Bologne, rachète la distillerie et commence à produire du rhum blanc.
La Technique
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La véritable identité de la distillerie Bologne est la canne noire qui est cultivée sur les terres volcaniques des flancs de la Soufrière jusqu'à 1000 mètres d'altitude. Il s'agit d'une variété de canne à faible rendement mais à la forte typicité ! Récoltée à la main, son jus est mis en fermentation durant plus de 48 heures. La distillation donne une eau de vie qui est mise au repos, aérée, brassée et réduite lentement durant douze mois dans les chais de la distillerie.
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Le domaine s'étend sur 150 hectares, dont 100 à Basse-Terre et 50 à Capesterre Belle-eau, au pied du massif de la Soufrière
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La distillerie Bologne est engagée dans une dynamique éco-responsable depuis 2010
DAMOISEAU
L'Histoire
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1942 : Roger Damoiseau construit la distillerie sur le domaine de Bellevue.
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2017 : La distillerie se modernise
La Technique
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Les plantations situées sur un sol calcaire font la réputation des rhums Damoiseau avec leur structure légère causée par la faible concentration de congénères. Le secret ? Les deux colonnes créoles, surmontées de chauffe-vins à quinze plateaux d'épuisement et dotées respectivement de neuf et onze plateaux de concentration, permettent de sortir des distillats titrant 89% alc. vol. Elles ont ainsi gommé des distillats certains acides et esters gras tout en en conservant la complexité ! Malheureusement la distillerie, ne produit plus de grands assemblages à base de pur jus et de mélasse (en provenance de la sucrerie Gardel) qui ont fait sa réputation. Elle produit dorénavant exclusivement des rhums agricoles.
COURCELLES
L'Histoire
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1862 : Création de l'Usine sucrière sur le domaine de Courcelles
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1884 : La sucrerie est la première à passer de l'éclairage à l'huile de schiste à l'éclairage électrique
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1932 : Armand Aubéry fusionne le domaine de Courcelles à celui de Gardel et crée la distillerie sur ce nouveau domaine unifié en déposant la marque "Rhum supérieur Courcelles"
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1949 : André Bon, gérant de la Société des Sucreries de Saint-Louis, rachète le domaine.
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1965 : la distillerie de Courcelles arrête de produire et partage ses installations entres les distilleries de Gardel et Sainte-Marthe. Amédée Huygues-Despointes s'occupe du transfert de l'alambic et des chais de Courcelles à Saint-Marthe. La marque devient Courcelles de Saint-Marthe avant de s'éteindre définitivement en 1972 suite à la fermeture de la distillerie Saint-Marthe.
KARUKERA
L'Histoire
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2006 : Karukera est avant tout une marque exploitée en Société séparée initiée par Grégoire Hayot, Sylvain Guzzo et François Longueteau père : elle bénéficiait d'un chai en commun avec la distillerie Longueteau au Domaine de Marquisat de Sainte-Marie.
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2020 : La marque Karukera et la distillerie Longueteau se séparent, les rhums de la marque étant produits par une autre distillerie de l'île (la distillerie Espérance l'une des plus ancienne de l'île) en attendant la création de sa propre distillerie à Petit-Canal, au Nord-Ouest de Grande-Terre. Longueteau assure uniquement le broyage de la canne à sucre pour Karukera.
Les distilleries de rhum de Marie-Galante
PERE LABAT
L'Histoire
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1822 : Située entre l'anse Bébé et le Grand-Bourg, au sud-ouest de Marie-Galante, le domaine se sépare de l'habitation Maréchal pour devenir l'habitation Poisson
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1863 : une sucrerie y est construite
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1916 : Edouard Rameaux rachète le domaine, y installe une distillerie et dépose la marque de rhum Père Labat en hommage au missionnaire dominicain du même nom qui perfectionna les processus de distillation dans les Antilles Françaises. La distillerie s'équipe d'une machine à vapeur ainsi que d'un pot still
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1955 : La distillerie s'équipe d'une colonne Créole en cuivre rouge.
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2007 : Jean-Cédric Brot, rachète la distillerie et modernise le processus de production en y ajoutant des appareils distillatoires, des systèmes d'entrainement du moulin à cannes, etc...
HABITATION BELLEVUE
L'Histoire
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1687 : La Famille Brument créée le domaine sucrier de Bellevue
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1821 : La Famille Murat rachète le domaine et le restructure
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1910 : La distillerie y est construite
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1924 : La Famille Godefroy rachète à son tour le domaine et implante dans la distillerie une colonne Créole
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2001 : le Groupe La Martiniquaise reprend les rennes avec pour objectif, la mise en place d'un processus de fabrication 100% non polluant.
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2010 : l'habitation Bellevue devient un domaine éco-positifs avec une production excédentaire d'énergie solaire.
La Technique
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Le plus grand domaine cannier de Marie-Galante
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Bâtiments en pierre aux couleurs orange franc et vert cobalt
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Deux colonnes de distillation Créole en acier et cuivre
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Un superbe moulin à vent restauré
BIELLE
L'Histoire
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1769 : Situé en plein cœur de Marie-Galante aussi appelée l'île aux Cent-Moulins, le domaine Bielle est une plantation de café employant 32 cultivateurs.
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1826 : La sucrerie est construite
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Fin du XIXème siècle : la distillerie est mise en place propriété de Paul Rameau
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1975 : Dominique Thiéry succède à son grand oncle et modernise la distillerie pour en faire un fleuron des Antilles Françaises.
La Technique
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La distillerie Bielle étend ses équipements sur le plateau calcaire de la section "Bielle" qui culmine à 110 m d'altitude.
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Elle est approvisionnée en matière par ses 20 ha de culture et par plus d'une centaine de petits planteurs locaux qui livrent encore parfois à la distillerie Bielle leurs cannes coupées à la main dans des cabrouets tractés par des boeufs.
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Fermentations de 36 à 48 heures, les matières organiques étant traitées par phytoremédiation (technologie utilisant le métabolisme des plantes pour accumuler, transformer, dégrader, concentrer, stabiliser ou volatiliser des polluants (molécules organiques et inorganiques, métaux et radioéléments) contenus dans des sols ou des eaux contaminés)
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Distillations effectuées grâce à 3 colonnes de type Savalle en acier et en cuivre à seize plateaux
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Le processus de production privilégie la richesse en congénères de ses rhums en ne les filtrant pas au moment de la mis en bouteille !
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Les cuvées brut de fût millésimées 2002-2003, 2005 et 2007-2008 sont particulièrement exceptionnelles.
RHUMRHUM
L'Histoire
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2006 : Luca Gargano (du fameux embouteilleur indépendant italien Velier) et Gianni Capoville crée la distillerie Rhumrhum. Ses équipements sont hébergés par la distillerie Bielle jusqu'en 2018 avant d'être transférés à la distillerie Père Labat.
La Technique
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Souche variétale de canne rare (ex; variété B47.258)
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Fermentation, sans dilution, avec des levures sélectionnées dans des cuves à température contrôlée : les fermentations peuvent durer de sept à neuf jours !
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Double distillation en alambics chauffés au bain-marie selon un système discontinu unique mis au point par l'ingénieur allemand Bernd Müller.
Mes sources pour écrire cette rubrique :
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différents articles du net
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les sites officiels des distilleries
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un luvre formidable que je vous conseille vraiment : "RHUM et autres spiritueux de canne à sucre" de Cyrille Mald
